Thème 2 - À la recherche du passé géologique de notre planète
La collision continentale constitue l’aboutissement du rapprochement de deux lithosphères : elles permet la naissance d’une chaîne de montagnes : ensemble de reliefs élevés (4810 m au maximum pour les Alpes), alignés dans une direction privilégiée. On retrouve dans les chaînes de montagnes les traces des événements qui précèdent la collision : la divergence (traces d’anciennes marges passives ) et la subduction océanique. On retrouve également la lithosphère océanique non subduite. En effet, dans le massif du Chenaillet par exemple, on retrouve un cortège de roches typique de la lithosphère océanique : péridotites (serpentinisées), gabbros, basaltes en filons et en coussins. L’ensemble constitue des ophiolites. La convergence s’est poursuivie après la fermeture de l’océan alpin lors de la subduction : c’est la collision, qui se poursuit encore aujourd’hui. Les anciennes marges passives sont déformées (les failles normales rejouent en failles inverses) : elles se raccourcissent et s’épaississent, conduisant à la formation d’une chaîne de montagnes. Les conséquences les plus visibles du raccourcissement et de l’épaississement de la croûte continentale sont :
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